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4 septembre 2024 11:24 - C!Mag
L’IPPAG, association mondiale de distributeurs née en Suisse en 1965, a beaucoup changé ces dernières années, sous l’impulsion de sa general manager Florence Mosnier. A la tête de l’organisation depuis 15 ans, elle a structuré son fonctionnement et étendu sa zone d’influence, se fondant sur une coopération toujours plus ouverte à l’échelle internationale, pour un impact sur des sujets RSE, achats ou IT. Quelle est la raison d’être de l’IPPAG ? C’est la mise en commun de savoir-faire et d’expertise, au service d’une vision durable de l’industrie promotionnelle. Notre mode de fonctionnement est un peu différent de celui d’une fédération nationale, car nos 35 adhérents sont des distributeurs issus de pays différents, établis aux quatre coins du monde. Pour la France, notre membre exclusif est Synneo. La majorité de nos adhérents évoluent au sein de l’IPPAG depuis de nombreuses années et nous limitons volontairement le nombre de nouveaux entrants, donc la confiance est bien installée. Cet état de fait contribue à un niveau de partage important entre nos membres. On échange sur les bilans financiers, les stratégies commerciales et les clients, au niveau régional ou mondial, en bonne entente avec une quarantaine de fournisseurs partenaires. Depuis n’importe quel pays dans le monde, des patrons peuvent s’appeler, se donner des coups de main et partager des documents ou des ressources stratégiques, de façon totalement ouverte. Le fait d’avoir un seul membre par pays facilite les choses, mais les frontières physiques n’existent plus et certains distributeurs opèrent sur plusieurs marchés, donc une forme de concurrence a cours. Elle reste toutefois limitée, car l’atomisation du marché offre suffisamment de place pour tous les acteurs. Cette collaboration étroite permet-elle de décrocher plus de contrats, en particulier auprès de grands comptes ? L’idée générale de l’IPPAG est de bénéficier à l’ensemble de l’industrie, à l’échelle mondiale. En s’alliant, nos adhérents possèdent une plus large envergure. Le fait d’appartenir à l’association leur donne un argument marketing à mettre en avant. Cela représente un atout important avec les fournisseurs, en termes de pouvoir d’achat, mais également avec les clients finaux. Nos membres travaillent au quotidien avec de grosses multinationales. Afin que l’IPPAG conserve sa dimension associative, nous avons fondé une entité commerciale en 2012, baptisée Prominate, qui détient des contrats internationaux, notamment auprès de grands groupes comme Siemens ou Castrol. Quand ces marques souhaitent développer une campagne de communication à l’échelle mondiale, intégrant des déclinaisons régionales, Synneo est
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...4 septembre 2024 11:19 - C!Mag
Dès 2017, ce fournisseur a fait le pari d’une fabrication textile sur le sol français, en confiant la confection de ses produits à des entreprises d’insertion, puis en montant son propre atelier en Bourgogne-Franche-Comté. Quatre valeurs cardinales guident les choix de la direction : solidarité, qualité, accessibilité et transparence. Qui dit Sochaux, dit Peugeot. Dans l’imaginaire collectif comme en arrivant sur place, dans la ville du Doubs, la marque au lion est partout. Un « Musée de l’Aventure Peugeot », attirant des milliers de visiteurs chaque année, a même été bâti. Les années fastes ayant suivi l’implantation de l’usine PSA en 1910 sont peut-être derrière nous, mais l’agglomération sochalienne reprend de la vigueur depuis quelque temps, notamment grâce au statut de zone d’aide à finalité régionale (AFR), un dispositif européen encourageant l’implantation d’entreprises dans des territoires en difficulté. De jeunes pousses s’installent sur ces terres industrielles historiques, à l’image de GSP Textile, créatrice de la marque BtoB Bonjour François, qui a jeté son dévolu sur la ville d’Etupes, à moins de dix minutes du centre-ville de Sochaux. C’est ici, avec les grands noms Veolia et Derichebourg comme voisins, que le fournisseur a établi son atelier de production. Son siège social est à Feucherolles, en région parisienne, mais le centre névralgique de la société se situe dans le Doubs. Un choix dicté par l’histoire industrielle du département, les attaches familiales du directeur des opérations, mais aussi par des considérations financières. « Monter un atelier en région parisienne, c’est compliqué. Le recrutement est difficile, car les métiers manuels n’attirent pas, et une unité de production en Ile-de-France coûterait 30 % plus cher qu’ ici. Or nous souhaitons rendre le made in France accessible », martèle François Deunf, le fondateur et dirigeant de Bonjour François, qui partage ses semaines entre Paris et Etupes. Si l’usine fonctionne aujourd’hui à plein régime, l’histoire n’était pas écrite. En 2017, au lancement de Bonjour François, le dirigeant n’envisageait pas de produire en propre. L’entreprise collaborait avec des établissements et service d’aide par le travail (ESAT) et des chantiers d’insertion du Doubs. Son réseau comptait jusqu’à 40 ateliers partenaires. « On a commencé par des produits simples, des tote bags essentiellement, pendant trois ans, et puis le Covid est arrivé, ce qui a complètement changé la donne », explique M. Deunf. C’est à ce moment-là qu’il décide de monter son propre atelier de production. Une décision semblant audacieuse sur le papier, mais, finalement, plutôt cohérente
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...3 septembre 2024 11:54 - C!Mag
Licenciée officielle pour répondre aux demandes d’objets BtoB du comité d’organisation et de ses partenaires, l’agence a surfé sur la vague des Jeux Olympiques de Paris 2024 comme aucune autre. Une année particulière. C’est le moins qu’on puisse dire pour l’agence conseil Affective, qui a remporté un contrat d’exclusivité pour la fourniture d’objets média aux couleurs des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le chiffre d’affaires a explosé, avec un atterrissage prévu à 20 millions d’euros, et les équipes se sont étoffées, avec une cinquantaine de personnes travaillant entre Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et Lille (Nord). Les étagères truffées d’objets aux couleurs des JO, ainsi que les nombreux cartons ouverts à l’entrée de l’agence parisienne, attestent d’une période faste. De grands noms comme LVMH, Toyota, ou encore la SNCF ont commandé des objets à Affective. Quoi de plus logique pour une entreprise possédant un ADN sportif, ayant notamment accompagné Bouygues Telecom sur le Tour de France dès 2010. A l’époque, on ne parlait pas encore d’Affective, mais de Weematch. La fusion de cette dernière et de l’agence Pimp my Team est intervenue en 2021. Une direction à trois têtes s’est alors installée au sommet d’Affective. Mais pourquoi ce nom, d’ailleurs ? « Il traduit la quête d’équilibre entre l’émotion partagée et la preuve donnée. On appréhende l’objet comme un créateur de lien émotionnel entre une marque et un public receveur, dont la réalité est incontestable », explique Benjamin Stetten-Pigasse, l’un des trois associés fondateurs d’Affective. En ce vendredi du mois de juin, le quarantenaire, qui nous reçoit en hoodie et baskets dans l’espace détente de l’agence boulonnaise, insiste sur le pouvoir de l’objet dans un contexte où la relation aux marques a changé. « Avant, la TV rassemblait toute la famille autour d’un programme diffusé en direct. On était tous exposés aux publicités. Mais ce modèle est révolu. L’objet, grâce à sa dimension physique, symbolise un levier puissant pour toucher des cibles diffuses. Il permet de travailler le capital affectif d’une marque. » Pour parvenir à cet objectif, Affective joue sur deux tableaux : la stratégie et la création. L’agence regroupe des profils divers à même de proposer un accompagnement sur-mesure et clé en main, de l’analyse d’un territoire de marque à la formalisation de concepts créatifs (grâce à un directrice artistique et quatre graphistes), en passant par la sélection de filières de fabrication et la réalisation de sites e-commerce. Et quid de la RSE ? Affective y croit depuis
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